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 Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée

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Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée Empty
MessageSujet: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptyMar 5 Mar - 14:15


Eloria Av'Ohlen
Pourquoi être capable de sentiments si on ne peut les vivres ?
▾ Nom : Av'Ohlen, un nom qui est très peu connu, mais elle le porte avec une grande fierté, en souvenir de toutes les femmes qui l'ont porté avant elle ▾ Prénom : Eloria ▾ Surnom : Personne ne lui en a encore donné un, du moins, pas devant elle, mais si un pouvait lui sied à merveille, ce serait sans aucun doute « Rat de la bibliothèque » étant donné qu'elle est souvent plongée dans de grandes lectures à la bibliothèque. ▾ Profession : Passant ses journées à la bibliothèque, le nez dans des livres et ayant toujours été une grande passionnée d’histoire, elle est devenue Historienne ▾ Age : Ayant comme toutes Aldrig une vie prolongée, elle est âgée de 87 ans, mais elle parait beaucoup plus jeune, cela faisant partie des bénéfices de sa race ▾ Date et lieu de naissance : 15ème jours du 2ème décan, an 545 du troisième âge, à l’est de Valtameri, dans un petit village nomade ▾ Race : Aldrig, cette race uniquement féminine dont les origines restent encore aujourd’hui inconnus ▾ Statut social : Célibataire, comme une grande partie des femmes de son espèce ▾ Orientation sexuelle : Attirée par les hommes ainsi que par les femmes, elle est donc bisexuelle ▾ Signes particuliers : Porte la plupart du temps une dague à sa cheville, sachant fort bien que l’on ne peut pas faire confiance à tout le monde ▾ Traits de caractère : Calme, silencieuse, joviale, aventureuse, observatrice, secrète, discrète, gourmande ▾ Famille : Comme toutes les Aldrig, elle n’a pas de père, étant le fruit de l’auto-reproduction de son espèce. Elle est désormais orpheline, sa mère étant décédée lorsqu’elle avait 48 ans. Elle est fille unique. Vie donc seule ▾ Groupe : Etrangers ▾ Avatar : La magnifique Keira Knightley ▾ Crédits : avatar Shiya, bannière tumblr

▾ Bersinar, oui, mais qu'en est-il ? Eloria est arrivé il y a peu de temps à Bersinar, soit il y a plus de six mois, mais elle n'est pas encore allée se recenser, trouvant que ce serait comme retirer sa liberté que de devenir une habitante de la ville. Le statut d'étrangère lui convient parfaitement, mais elle sait qu'il viendra un temps où il faudra que son statut change, mais elle n'en est vraiment pas pressée. C'est pour étudier les veilles mines et l'histoire de Bersinar, qu'elle est venue dans cette dernière : désireuse d'en apprendre le plus possible et certes non pour y vivre durant une trop longue période.
Eloria aime bien Bersinar, il faut dire qu'elle n'est pas difficile à combler : donner lui une grande bibliothèque et des histoires sur la ville à chercher et la voilà des plus heureuses. Après, il est certain qu'elle ne compte pas s'éterniser dans cette ville, ayant d'autres choses à découvrir et d'autres aventures à tenter. Mais pour l'instant, elle ne se préoccupe pas d'avantage que de quitter la ville, se disant que lorsqu'il faudra qu'elle parte, elle partira en étant certaine d'avoir tous accomplis à Bersinar.

▾ D'ailleurs, entre nous, qu'est-ce que vous pensez de l'Empire et des aristocrates qui sont arrivés avec lui ? Eloria pense que l’Empire fut une bonne chose pour Bersinar, car cela à permit l’expansion de la ville, l’amélioration des transports, l’accroissement de la population et le relancement de l’économie. De plus, Bersinar est devenue grâce à cela une fierté de tous Evehnet, cela changeant bien de la petite ville rurale qu’elle était autrefois.
Mais concernant l'Empire, Eloria à un avis mitigé, ne sachant guère si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Elle cherche bien souvent à peser le pour et le contre à cela, mais elle n'arrive pas encore à définir clairement son avis : d'une certaine façon, elle trouve que l'Empire est bien pour Evehnet, car elle permet son essor mais d'un autre côté elle se dit que si l'Empire venait à prendre possession de tout Evehnet, rien de bon n'en sortirait. Elle reste donc pour l'instant entre les deux, attendant que l'Empire lui prouve qu'elle pouvait se fier à elle ou au contraire...
Pour ce qui est des aristocrates, Eloria n’en est pas révulsé, ni attiré. Il faut dire qu’elle trouve sa propre condition adéquate, et ne rêve pas de rejoindre leurs rangs. De plus, Eloria peut parler aussi bien avec des personnes de basses conditions qu’avec des personnes de hautes conditions, après tout, pourquoi cela devrait-il la déranger ? Ils sont tous des êtres humains, non, vivant serait le terme le plus approprié, habitant sur la même planète. Donc pourquoi faire autant de manière avec cela ?

▾ Et ce nouveau décret, alors ? Eloria n'a guère appréciée l'apparition du décret, comme bon nombre de personne, car cela lui donne l'impression d'être un oiseau en cage, ne pouvant sortir ou entrer de la ville au gré de ses envies. De plus, Eloria aime énormément la nature, admirer les paysage, et ce décret lui fit l'effet d'une petite pièce manquant d'air, lui donnant limite la nausée : Eloria est une femme libre et elle compte bien le rester. Elle espère vraiment que ce décret sera bientôt abolit, et que la liberté de circuler sera à nouveau de mise, mais elle sait bien que ce n'est pas demain la veille que tous redeviendra comme avant à Bersinar.



You can't say it's too late
Eloria – 12 ans

Le soleil trônait haut dans un ciel d'azur, dépourvu de tous nuages. Ses rayons berçaient avec la tendresse d'une mère les forêts, les collines et montagnes, les lacs et océans que comprenait Evehnet, tandis que dans sa danse, un très faible vent les entraînait, faisant virevolter et bouger avec douceur les feuilles et l'herbe qui donnait l'impression de suivre un rythme qui leur était propre. Allongée sur l'herbe d'une petite colline qui bordait le village où elle était née, une jeune fille avec une longue chevelure brune et une ravissante robe rose pâle regardait le ciel avec désir. Cette clarté, cette luminosité, lui donnait envie de ne faire qu'un avec les rayons de l'éblouissant soleil, devenant eux et eux devenant elle. Que ne donnerait elle pas, pour pouvoir aller et illuminer où bon lui semblait et ainsi redonner de la joie et de la lumière dans les coeurs les plus sombres et démunies. Un monde emplit de bonheur, que ne donnerait-elle pas pour en découvrir un jour, mais elle ne se faisait pas beaucoup d'illusion, sachant fort bien que la lumière ne pouvait exister sans l'obscurité et que l'obscurité ne pouvait exister sans la lumière. Il fallait toujours que l'équilibre entre les deux soit maintenu, car cela pouvait apporter bien des désastres que l'un surplombe l'autre. La mère de la jeune fille le lui ayant bien souvent répété et ceux, lorsque cette dernière lui parlait de son désir de voir un monde fait que de merveille. Mais désormais, elle savait que ce monde ne pouvait exister...à son plus grand malheur. Plongée dans de profondes pensées emplit de rêve et d'espoir, la jeune fille n'entendit pas les bruits de pas qui se rapprochaient peu à peu d'elle. Leur bruit était difficilement perceptible et pour cause, il s'agissait d'une autre enfant, qui devait avoir deux ans de moins que celle qui se tenait allonger. La plus jeune des deux observait l'autre avec intérêt, comme si elle désirait graver ses traits à tous jamais dans sa mémoire. Au bout d'un long moment qui ne lui parut durer qu'un instant, elle s'annonça. « Eloria ? » Voilà comment se prénommait la jeune rêveuse qui tourna alors la tête vers la provenance de la voix. Lorsqu'elle reconnut son interlocutrice, un sourire des plus radieux se développa sur ses lèvres. Eloria se redressa, s'installant en position assise en caressant distraitement l'herbe verte qui se tenait autour d'elle, elle incita alors la jeune fille à s'asseoir en gardant toujours son sourire aux lèvres. « Amaryllis, comme je suis heureuse de te voir, je suis venue te chercher tantôt, mais ta mère m'a annoncée que tu étais occupée. Je me suis alors dit que lorsque tu le désirerais, tu me retrouverais sans problème, et à ce que je vois, c'est le cas. Alors dis-moi, comment vas-tu en cette fabuleuse journée du septième décan ? » Eloria s'attendait à voir son amie des plus ravies, étant donné qu'avec un temps pareil, elles pouvaient faire tellement de choses, entre autre, s'amuser en jouant, en discutant sous le soleil, en courant dans les hautes herbes, ou tout simplement en découvrant de nouvelles histoires, car oui, elles étaient toutes deux des mordues de lectures. Mais sa jeune amie semblait loin, d'être heureuse et cela la perturba grandement, ce qui se sentit dans le regard qu'elle lui lança. Regard qui se voulait interrogateur, incitant à lui ouvrir son coeur, mais elle ne fit rien, semblant en grand conflit intérieur, cherchant la manière de lui dire ce qu'elle avait au fond d'elle. Elle n'arrivait pas. Cela lui faisait trop mal rien que d'y penser. Eloria tenta alors de la faire parler en posant cette simple question. « Amaryllis...tu es sûr que ça va ? Tu n'as vraiment pas l'air bien... » La jeune fille posa sur Eloria des yeux emplis d'une grande tristesse. Tristesse qui fit froid dans le dos à la jeune rêveuse, qui se demandait ce que cette tristesse pouvait bien cacher. Amaryllis ouvrit la bouche pour parler, mais la referma presque aussitôt, réfléchissant l'espace d'un instant, puis finalement, laissa ses lèvres s'exprimer par elles mêmes. « Eloria, il faut que tu saches que...je...je...je m'en vais. » Eloria lui lança un regard incrédule, ne semblant pas comprendre un traitre mot de ses paroles ou plutôt ne voulant guère comprendre. Amaryllis était l'une de ses plus anciennes amies, pour tout dire l'une des seules, elle avait avec elle une complicité qu'elle savait ne pouvoir retrouver avec personne d'autre. Elles n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre, un seul regard ou un seul sourire pouvait suffire. De plus, elles avaient les mêmes centres d'intérêts, les mêmes passions et surtout de la même espèce. Elles étaient toutes deux des Aldrig. Cette race si peu connue, uniquement composée de femmes et qui pour beaucoup constitue une énigme de grande taille. Elles avaient toutes deux appréciées trouver une autre personne de leur espèce, une personne avec qui elles pouvaient tous partager étant donné qu'elles se ressemblaient énormément. Amaryllis avala sa salive, puis murmura. « Ma mère veut que nous quittions le village. » Après quelques instants, elle rajouta deux mots. Deux petits mots qui pour beaucoup, n'auraient guère d'importance, mais qui pour Eloria signifiait tous, plus encore, qui signifiait la perte d'un être chère, d'une soeur, d'une confidente, d'une amie, non, d'une meilleure amie. Amaryllis était tout pour elle, tout comme l'inverse était réciproque et sans elle, le petit monde qu'elle s'était forgée aller voler en éclat. Deux petits mots qui eurent l'effet de milliers de poignard la transperçant de toutes parts. « Pour toujours... » Les yeux d'Eloria se voilèrent, laissant quelques perles transparentes rouler le long de ses joues, dans un silence absolu. Elle était dans l'incapacité totale de bouger, de crier et même de sangloter, elle se trouvait comme tétaniser. La douleur la tiraillait de toutes pars, elle hésitait grandement entre les pleures ou les hurlements emplit de souffrance, finalement, ce fut les larmes qui prirent le dessus, bien qu'elle savait fortement que lorsqu'Amaryllis s'éloignera vraiment d'elle avec sa mère, ce sera au tour des cris, voir du mélange des deux. Ses lèvres tremblaient tant qu'elle avait l'impression qu'elle allait les perdre. Après plusieurs minutes d'un calme les dévorants toutes deux, Eloria prit la parole, semblant à bout de force et prête à craquer. « Je ne veux que tu t'en ailles...Ta place...Ta place est ici. » Amaryllis la regarda sans prononcer un seul mot, sachant fort bien que c'était inutile, elle fit alors là seule chose à faire : elle prit son amie en larme dans ses bras. Cherchant à lui rapporter un semblant de réconfort, mais les pleures de son amie eurent pour effet de provoquer les siens. Et toutes deux, assises dans l'herbe, laissèrent libre court à leur tourment. Cette journée avait pourtant si bien commencée pour la jeune fille brune allongée dans l'herbe. Il faut croire que le sort en avait décidé autrement, lui refusant un joyeux moment de répits...




Le seul fait d'être en vie rend la vie plus acceptable que la mort.
Eloria – 48 ans

Le soleil avait laissée sa place dans le ciel à la nuit, couvrant le ciel de cette teinte ô combien sombre qui la caractérisait. Le silence était omniprésent, emplissant délicatement les ténèbres, ne laissant rien le perturber. Installée confortablement sur le lit qu'elle occupait depuis quelques années déjà à Valtameri, Eloria avait ses pensées accaparées par le livre qu'elle lisait avec une attention et une fascination qui lui était propre. Ce livre portait sur l'histoire d'Evehnt durant le deuxième âge, en particulier sur les magies qu'elles soient anciennes ou nouvelles. Il lui avait été conseillé par le vieil homme de la bibliothèque du nom de Brand, un Fregus. Homme qui lui avait offert l'opportunité d'étudier à Valtameri et de se plonger corps et âme dans sa passion pour l'histoire. Cette passion qui dès son plus jeune âge avait réussi à ne faire qu'un avec elle. En effet, elle avait toujours eu une petite lueur au fond des yeux lorsqu'on lui parlait d'histoire, et le désir d'en savoir toujours plus, d'augmenter le plus possible ses connaissances en tous, mais plus particulièrement en histoire. Eloria était des plus reconnaissantes envers cet homme qui d'une certaine façon agissait comme un père pour elle : l'aidant dès qu'elle en avait besoin, la poussant à réaliser pleinement son rêve de vivre sa passion pour l'histoire, mais aussi à la pousser à quitter la ville pour voyager, vivre des aventures, lorsque ses études seront terminées. Sa présence était des plus précieuses pour la belle brune, qui ne manquait aucune occasion pour aller le voir et augmenter sa culture générale en l'entendant parler durant de longues heures. Il faut dire qu'elle ne se lassait jamais de l'écouter, trouvant d'ailleurs que parfois c'était bien trop court, mais elle ne se lamentait pas, acceptant avec grand plaisir le temps qu'il pouvait lui octroyer.
Brutalement, une sensation de malaise s'empara de son âme, la forçant à poser son livre et à poser ses pieds nus sur le sol froid de sa chambre. La sensation était toujours présente, croissant de plus en plus. Rapidement, elle atteignit l'une des fenêtres de sa chambre, respirant avec douceur l'air frais du soir. Cela semblait la calmer, la faire revenir à son état de tantôt. État des plus tranquilles, sereins. Ses yeux se posèrent sur les étoiles qui se trouvaient dans le ciel. Étoiles qui éclairaient ainsi la nuit, la faisant scintiller de mille feux. Jamais encore elle n'avait pu trancher sa préférence entre le soleil et la lune, car c'était deux astres des plus splendides, merveilleux et qui donnaient envie de rêver. Une étoile sembla alors briller plus que les autres, devenant presque aussi brillante que la lune et sans raison apparente, une larme coula sur sa joue. Elle sut alors la raison de sa profonde crise : une personne qui lui était liée, plus que n'importe qui venait de trouver sa place parmi les étoiles, devenant ainsi l'une des suivantes de l'éclatante lune. Elle s'éloigna de la fenêtre, ayant toujours su que ce jour viendrait, mais elle ne l'avait encore jamais imaginée, ne s'était pas préparée. Son cœur se sera, et il fallut de grandes bouffées d'air pour qu'elle se calme à nouveau. Un léger bruit à la porte attira son attention : de faibles coups y étaient portés. Elle s'y rendit, ouvrant la porte à ce visiteur inattendu. Quel ne fut pas sa surprise que d'y découvrir un coursier qui lui tendit une lettre. Elle le remercia, puis le laissa s'en aller, refermant la porte derrière lui. Son regard se posa alors sur la lettre qu'elle tenait entre ses mains. Sur celle-ci était écrit d'une très jolie écriture attachées le nom du destinataire « Eloria. » Elle alla s'installer sur la chaise qui se tenait face à son bureau, où avait été installé un miroir entre le mur et celui-ci. Eloria détailla un instant son reflet, elle avait vraiment une allure à faire peur, elle se demandait d'ailleurs pourquoi le coursier n'était pas partis en courant en voyant son visage. Ses mains tremblantes se mirent alors à ouvrir la lettre, dont elle connaissait parfaitement l'auteur. Ses yeux se mirent à briller tandis qu’elle lisait le contenu de la lettre.

« Mon enfant, mon ange, ma lumière, ma vie,

Si tu lis cette lettre c'est qu'à l'heure qu'il est j'ai rejoint les étoiles, m'illuminant comme l'une d'entres elles. Je te connais ma douce, et je sais bien qu'au moment où tu l'as deviné, ton coeur s'est serré si fort que tu as eu l'impression que c'était la fin, que tu allais ne plus pouvoir t'en sortir, que tu allais peut-être y passer. Mais ne t'inquiètes pas, c'est peut-être ma fin, mais il s'agit de ton commencement. De ta renaissance en tant qu'enfant qui peut désormais totalement voler de ses propres ailes et prendre la première place chez les Av'Ohlen. Car oui, tu es maintenant le pilier de notre famille, l'espoir de la faire prospérer et je suis certaine que tu accompliras cela sans grandes difficultés, car je crois en toi. Tu as tant de choses à vivre, à voir, à entendre et à partager. Tu feras de grandes choses, cela je puis te l'assurer, car chaque personne durant sa vie fait de grandes choses à sa manière. Vie ta vie comme tu l'entends mon petit oiseau, soit libre, sans la moindre contrainte, comme je te l'ai si bien apprit depuis ta plus tendre enfance. La seule chose qui compte le plus dans une existence, c'est la liberté et ce qu'on en fait. Alors sois libre, voyage, apprend, rencontre des gens, fait toi des amis, mais saches toujours que c'est que toi qui tiens les reines de ta destinées et personnes d'autres.

Je sais bien, que tu es triste, je te connais par cœur, mais tu n'as pas à l'être, car je suis parmi nos ancêtres et avec Eliopée et saches que je suis plus comblée que jamais. Désormais je t'observerais de là-haut entouré de toutes les Av'Ohlen, mais une pars de moi sera toujours rattaché à toi, dans ton cœur mon ange.

N'oublie pas tous ces sentiments qui sont miens.
De ta mère, qui se tient au sein même du ciel. »


Eloira posa sa main sur son cœur, en murmurant avec tendresse. « Oh ! Maman... » Elle porta ensuite la lettre à ses lèvres, y déposant un délicat baiser, puis dans un coffret, elle plaça la lettre. Coffret qui était rempli de nombreuses lettres que sa mère avait écrit dès qu'elle avait commencée ses études. D'une certaine façon elle était heureuse, cette lettre prouvait qu'elle n'avait à s'en faire pour sa mère, car là-haut elle était bien, elle était entourée et chérie. Et elle vint à penser au moment où elle-même rejoindra la déesse Eliopée et elle ne pût s'empêcher de ressentir une pointe d'envie, car tous devait être beau autour de cette dernière.




I remember everything about you
Eloria – 87 ans
La belle brune du nom d'Eloria, traversait le marché à petits pas, jetant de nombreux coups d'oeil aux divers étales qui se tenaient de pars et d'autres de la route. Tant de merveilles pour ses yeux, qu'elle ne savait plus où donner de la tête. Le marché de Bersinar était d'une grande beauté et qu'il fallait au moins l'avoir visité une fois dans sa vie et il faut dire qu'Eloria s'y rendait presque une fois par semaine, du moins lorsqu'elle avait du temps libre, où elle ne travaillait pas, où elle ne se trouvait pas à la bibliothèque. Eloria faisait partie de ces personnes accaparés par leur travail, non parce qu'elle y était forcée, mais parce que cela lui plaisait vraiment. Beaucoup pourraient la nommer « Rat de la bibliothèque » au vu du temps qu'elle passe dans cette dernière, mais cela ne l'a dérangeait nullement, après tout, elle sait qui elle est et elle ne voit pas de critique dans le fait de prénommer ainsi les gens par leur manière d'être, bien qu'elle sache pertinemment que ce surnom n'était pas une chose méliorative, mais plutôt péjorative. Quoi qu'il en soit, elle en avait que faire et ne se laissait pas intimider par des remarques de ce genre, même si elle préférait éviter les personnes qui les lançaient. Eloria continuait à se déplacer avec la lenteur qui était celle de toutes personnes se trouvant au marché. Elle avait l'impression que son regard était accaparé de toutes pars, s'arrêtant sur des biens des plus futiles pour elle, mais qui nourrissait ses beaux yeux bruns. Il faut dire que bien qu'elle est été élevée dans un milieu loin d'être riche, Eloria avait le goût du luxe et des belles choses, mais ne se ruiner pas pour autant pour en posséder ne serait-ce une. Elle s'arrêtait souvent un long moment près des étales à vêtements, où diverses tenues la tentait, mais ces biens étaient bien au dessus de ses moyens, et pourtant cela ne l'empêchait pas de les admirer, se disant qu'un jour, elle parviendrait à s'en acheter et à se vêtir comme les nobles dames avec ces robes de toutes splendeurs. Certes, elle avait une tenue du soir, que Brand l'avait aidé à acheter, mais elle n'était rien comparée aux toilettes qu'arborait les aristocrates. En tant qu'Historienne, elle n'avait que faire de sa tenue, ne s'occupant que de l'étude de livres et d'histoires, mais en tant que femme, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir avoir une grande garde robe rien qu'à elle. Oui, d'une certaine façon Eloria enviait les nobles dames, surtout pour leurs vêtements, mais d'un autre côté elle n'avait que faire de sa classe sociale, étant très bien là où elle se trouvait. Elle se demandait souvent comment serait sa vie si elle était née dans un autre milieu et dans la peau d'une autre race.
Mais qu'importait la réponse, car cela ne changerait rien : elle était née descendante des Av'Ohlen, faisant ainsi partie des Aldrig, et elle en était on ne peut plus fière. Un sourire des plus radieux se plaça sur ses lèvres lorsqu'elle pensa à ses ancêtres et plus que tous à sa mère. Elle espérait vraiment que ces dernières étaient fières des choix qu'elle avaient fait jusqu'alors et que lorsque cendre elle deviendra, qu'elles l'accepteront parmi elles auprès d'Eliopée. Ses pensées accaparés par son futur au ciel, Eloria ne fit pas attention aux personnes qui l'entourait et s'était totalement désintéressée des étales, qui tantôt l'avait attirée. Elle marchait sans but, sans véritable direction, jusqu'à ce que ses pieds l'entraînent à entrer dans quelqu'un. Il s'agissait d'une jeune femme à la chevelure d'un brun très foncé presque noir, qui devait avoir un peu moins de son âge, du moins physiquement. Toutes deux basculèrent après l'impact, s'étalant sur le sol tel deux poupées de chiffon. Lorsque les yeux d'Eloria se posèrent sur la personne qu'elle avait bousculée, ils s'écarquillèrent. Il ne s'agissait pas d'une personne à bousculer et à trainer dans la boue, car à première vue il s'agissait d'une noble. Sa robe, son allure, sa coiffure, tous le montraient. Elle se releva prestement, tendant sa main pour l'aider à se remettre debout. L'air des plus confuses, elle bredouilla un. « Excusez-moi, je ne vous avez pas vu...Je ne voulais vraiment pas...Je suis désolée, vraiment... » L'inconnue se leva, avec son aide. Elle allait parler, sans doute répliquer sur le comportement d'Eloria et de sa bousculade, mais lorsque leur regard se croisèrent, aucunes des deux ne parvinrent à dire ne serait-ce un mot. Ces yeux...d'un bleu des plus purs, Eloria les avaient déjà vue, les avaient déjà contemplés et elle se rappelait à la perfection de la personne à qui appartenait ces yeux, même si cela faisait 75 ans qu'elle ne l'avait pas revue. Elle ouvrit la bouche pour parler, puis la referma et enfin murmura, un mot, un seul, qui signifiait tous. « Amaryllis… » Les yeux de l’inconnue s’écarquillèrent encore plus, et elle finit par monter et descendre sa tête, signe qu’il s’agissait bien d’elle. « Eloria ? C’est…c’est bien toi ? » A présent, le hochement de tête venait d’Eloria qui était aussi surprise que son interlocutrice. Elle qui avait été certaine de ne plus jamais la revoir, s’en était une surprise.




Un peu de toi est entré en moi pour toujours
et m'a contaminé comme un poison.
Eloria – 87 ans

Cela faisait plusieurs jours que les deux amies d'enfances, les deux Aldrigs s'étaient retrouvées au marché de Bersinar. Toutes deux aussi surprise et ravie que l'autre. Il faut dire que l'une comme l'autre avait ardemment désiré se recroiser, partager les expériences qu'elles avaient eût, raconter leurs vies en détail, mais plus encore se confier, car il était certain qu'aucunes ne pouvaient clairement se confier à une autre personne qu'une Aldrig, car elles partageaient la même race, le même secret. Après s'être recroisées, elles avaient longuement discuté et ceux durant des journées entières, rattrapant les 75 ans qu'elles avaient en retard, obligeant Eloria à ne pas travailler durant ces journées. Autant dire que le soir elle se rattrapait, ne faisant presque pas des nuits complètes. Quand Eloria avait posée son regard sur Amaryllis, quelque chose avait changée en elle, comme un sentiment qui était apparue sans qu'elle ne l'accepte. Sentiment qu'elle ne comprenait pas ou plutôt qu'elle ne voulait comprendre, car c'était une chose qu'elle n'avait jamais ressentis et il faut croire qu'elle croyait ne jamais pouvoir un jour ressentir ça. Désormais qu'elle avait cela en elle, elle ne savait comme agir, car, elle n'aurait jamais pensée qu'il s'agirait d'une femme et encore moins de son ancienne amie retrouvée, Amaryllis. Eloria avait l'impression de devenir folle, d'éprouver des sentiments qu'elle ne devrait avoir, d'avoir des envies qui ne lui avait jamais traversé l'esprit. Elle craint plus que tout, qu'Amaryllis remarque quelque chose dans son attitude et dans sa façon d'être avec elle, mais fort heureusement, elle n'avait encore rien comprit ou alors elle ne le montrait pas. Ce dont Eloria lui en était reconnaissante...

Qui sait où l’amènera cette passion aveugle, ce désir inaccessible, ce sentiment incompris, cette envie folle… ? Le passé saura nous l'expliquer et l’avenir saura nous le dire…


Spoiler:


Dernière édition par Eloria Av'Ohlen le Ven 8 Mar - 21:34, édité 8 fois
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Ariel Oleander

Ariel Oleander

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▽ messages : 111
▽ inscription : 13/01/2013

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MessageSujet: Re: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptyMar 5 Mar - 15:25

Pour l'avatar c'est corrigé ! Un petit bout de code avait disparu I love you
Bienvenue parmi nous en tout cas ! Si besoin de quoi que ce soit, tu sais où nous trouver :**: j'ai vraiment hâte de voir ce que tu vas faire d'elle, c'est un super personnage. Et puis ces gifs.... fuah fuah woof
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MessageSujet: Re: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptyMar 5 Mar - 15:46

Merci beaucoup pour l'avatar, je me disais bien que j'avais dû faire une bourde de ce genre :hm:

Ne t'inquiète pas, je n'hésiterais pas à venir vous embêter :héhé: J'essaye de faire ma fiche le plus rapidement possible : il me tarde d'être parmi vous :**: Il faut dire que Keira Knightley est sublime dans Anna Karenine et dans tous ses autres films d'ailleurs... :luv: -N'est absolument pas en admiration devant cette actrice :no: -


Dernière édition par Eloria Av'Ohlen le Mer 6 Mar - 16:42, édité 1 fois
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Thaïs Liriez

Thaïs Liriez

admin en or
▽ messages : 126
▽ inscription : 13/01/2013

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MessageSujet: Re: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptyMar 5 Mar - 16:56

Contente que tu aies posté ta fiche crazylove !!

Ariel ayant fait le tour de tout ce qu'il fallait, j'écris juste ici par principe, et parce que je suis heureuse que tu aies pris un de nos PVs 8D :hug:

Bon courage pour la rédaction ♥️
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MessageSujet: Re: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptyMer 6 Mar - 16:42

Merci Ciah :**:
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Arthfael El'Tiri

Arthfael El'Tiri

▽ messages : 57
▽ inscription : 28/02/2013

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MessageSujet: Re: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptyVen 8 Mar - 21:16

Bienvenue belle demoiselle, et bonne chance pour ta fiche. :luv:
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MessageSujet: Re: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptyVen 8 Mar - 21:33

Merci Saz huhu

Je tiens à préciser que ma fiche est terminée, j'espère que ce que j'ai fait d'Eloria vous plaira own
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Thaïs Liriez

Thaïs Liriez

admin en or
▽ messages : 126
▽ inscription : 13/01/2013

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MessageSujet: Re: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptySam 9 Mar - 7:56

Salut !

J'ai lu ta fiche, et tu as cerné le PV tout comme il fallait, tout en ajoutant ta petite dose personnelle, c'est super !
C'est pourquoi je te valide, je t'ajoute de suite aux groupes des Etrangers. Si tu as des questions, nous restons à ta disposition. Je te laisse maintenant te lancer dans l'aventure ! :pacman:
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Mirwen El'Tiri

Mirwen El'Tiri

▽ messages : 28
▽ inscription : 05/05/2013

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MessageSujet: Re: Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée   Tu n’écoutes pas ce que je dis, tu es si sûr de ce que tu crois. (Eloria) - Fiche terminée EmptyDim 12 Mai - 12:05

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