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 l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)

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Arthfael El'Tiri

Arthfael El'Tiri

▽ messages : 57
▽ inscription : 28/02/2013

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MessageSujet: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 18:58


Saz El'Lufita
C’est qu’elle débite des clichés. Tu connais ce mot ?
- C’est ce que disent ou croient les gens qui n’ont rien ou presque rien dans la tête.
- Parfait. Je n’aurais pas pu trouver une meilleure définition.

▾ Nom : El'Lufita, connu ou pas connu, je suppose que oui, mais je n'en ai cure. ▾ Prénom(s) : Saz, je suppose que mes parents cherchaient à allier simplicité et, et rien en fait. Il est rare de trouver plus court, et j'avoue en être heureux. ▾ Surnom : essayez de faire seulement pire que Saz, et dans ce cas, nous pourrons appeler ça un surnom. Le cas contraire et bien, ce sera comme tout les autres, on laisse à l'abandon parce que de toute manière, on ne peut atteindre réellement le but. Trop difficile. ▾ Profession : en toute franchise, je n'ai pas pris le temps de sérieusement en apprendre un. Si certains appellent ça fils à papa, je préfère ne pas donner de nom. ▾ Age : 26 ans. ▾ Date et lieu de naissance : quatorzième jour du deuxième décans de l'An 606 à Bersinar. ▾ Race : humain ▾ Statut social : célibataire, je ne pense pas être encore prêt à partager ma vie avec quelqu'un. ▾ Orientation sexuelle : qu'importe réellement, je ne me pose pas la question, j'agis seulement. Si je suis du genre à réfléchir, je n'aime à passer des heures à me demander qui j'aurais dans mon lit. Je n'en vois pas l'utilité. Vivra, verra parait-il. ▾ Signes particuliers : deux cicatrices qui s'amusent le long de mes joues. La médecine peut faire du miracle, du moins, c'est ce que je croyais. Ma morsure reste présente. ▾ Traits de caractère : pensif, idéaliste, philosophe, fantaisiste, réfléchi, calme, étourdi, introverti, créatif. ▾ Famille : de ce que je sais de ma famille, ma chère mère est décédée il y a peu de temps, mon père quant à lui n'existe pas réellement - il est bien vivant, mais pour le peu qu'il était présent avec nous, et même à ces jours, il n'est qu'un type là pour ramener de l'argent, rien de plus. Il me reste Soy mon frère jumeau, âgé de 26 ans. ▾ Groupe : aristocratie ▾ Crédits : avatar Hollow Bastion, bannière Tumblr

▾ Bersinar, oui, mais qu'en est-il ? Depuis toujours je suis dans cette ville. Bien qu'au départ, je ne connaissais que les méandres et coins tortueux de la maison El'Lufita, suite à une petite sortie catastrophique, j'ai finis par connaitre un peu mieux cette ville. Bien que je ne la connaisse pas dans ma poche, c'est aussi à cause d'elle que je ne me vois plus disparaitre ailleurs. Attaché ou pas, je suppose que c'est un peu cette boule dans mon estomac qui m'empêche de voyager comme bon me semble. Après tout, Soy en est capable, pas moi.

▾ D'ailleurs, entre nous, qu'est-ce que vous pensez de l'Empire et des aristocrates qui sont arrivés avec lui ? Je suis dedans, alors que dire ? Si mon enfance a été synonyme de luxe et protection abusive, j'ai finis par m'y complaire. Malgré tout, depuis l'accident, m'arrive de voir les choses d'une façon différente. Si au départ, j'étais totalement reclus, maintenant, je me cache derrière des vêtements plus simples. Je ne peux me résoudre à passer le reste de ma vie face à une fenêtre. Quant à changer radicalement de style de fie, je ne pourrais y répondre. J'ai toujours vécu de cette manière, dans les grands espaces, sans manquer de rien. Changer un jour ? Qui sait réellement.

▾ Et ce nouveau décret, alors ? Pour tout dire, je n'en pense rien. Il est vrai que si j'avais été autrement au niveau caractériel, peut-être que j'aurais pu à ne pas approuver cette nouvelle. Malgré tout, même si je n'y porte aucun intérêt, je suppose que pour certains qui sont enclins à la liberté. Mais, de toute manière, que puis-je y faire réellement ? Seulement regarder le temps filer. Allez savoir si la situation finira par s'améliorer, ou au contraire s'empirer lourdement.


Comme un arrière-goût de vie
soy et saz
tout deux 9 ans


Ah la fenêtre. Je l'aime tant, pour tout dire, si ce n'est mon frère que je vois dans les alentours, j'ai droit aux reflets du soleil là-bas. Dans la ville, au loin, j'entends presque les pas des personnes, le gazouillement des oiseaux. Les deux mains posées sur le rebord de cette ouverture vers la liberté, je pince ma lèvre inférieure. Ce n'est pas bien d'y penser, je le sais, et mère le répète sans cesse. Pas bon, parce que le monde est mauvais, mesquin et qu'il ne désire qu'une chose, nous faire du mal. Toi et Soy êtes bien trop précieux pour que je vous laisse vous faire dévorer. Alors elle nous parle de monstres, de bêtes purulentes qui vivent dans les bas-fonds, et d'odeurs pestilentielles à vous en faire faire un sacré malaise. Elle me dit qu'elle l'a vécu tout ça, et que, ce n'est pas des mensonges. Alors, moi je crois en elle, après tout, je ne verrais pas pourquoi elle monterait un tel complot contre moi et Soy. Comme seul échappatoire, j'envie avec une certaine jalousie les insectes glissant le long du mur. Ils ont de la chance, hors de la maison, hors du jardin, c'est interdit. J'en ai des frissons, et pourtant, j'ai souvent envie de franchir le pas, cette limite qu'elle nous a imposé. Que serait l'univers sans ses mauvais côtés ? Je ne le sais pas trop et à vrai dire, je ne suis pas assez courageux pour me laisser tomber dans cette vase noire. Pas encore. Je fronce les sourcils alors qu'une main lourde vient s'écraser sur mon dos, échappant un petit geignement de douleur, par automatisme, j'essaie de frotter l'endroit frappé. C'est Soy, et je vois sa tête couverte de boue, de terre froide et il a le souffle coupé. Ah, il a encore dû faire une grosse bêtise, ce n'est pas nouveau, c'est même monnaie courante. « Wouah, t'es tout beau dis-donc. Qu'est-ce que tu as fait encore ? » Il réprime un petit grognement, et seul ses yeux bleus sont visibles. Nous sommes nés le même jour, mais, il y a cette sacré différence entre nous deux. Moi, j'ai des yeux verts, lui, me rappelle plus la mer, ou du moins de ce que je sais d'elle dans les livres. Soy se met à sourire de toute ses dents, je ne sais pas pourquoi mais il aime à serrer ses vêtements, surtout son estomac. Comme si, il cachait quelque chose. Son petit nez se fronce alors qu'il jette un coup d'oeil à gauche, puis à droite. « Regarde c'que j'ai trouvé ! » Je fronce les sourcils, ah berk, il sent le chien mouillé, en plus il est vraiment dans un état déplorable. J'en connais une qui va s'en tirer les cheveux, ça oui. Si un jour mère se retrouvera chauve, ce sera de sa faute. Ses mains passent sous sa tunique qui hier était encore toute neuve et il en sort, une bestiole. Tout petit, tout pelucheux et surtout, un chat. J'écarquille mes deux yeux, et les chats qui sont possibles à trouver, sont seulement dehors ! Loin de la limite que mère nous impose. La bouche ouverte à moitié, j'attrape son poignet avant d'ajouter. « Mais t'es complètement cinglé ! Tu sais qu'on a pas le droit de sort- » Coupé dans mon élan par sa main que je tenais, il colle sa paume contre ma bouche. « Mais, parle pas si fort ! Si jamais quelqu'un m'entends, tu sais ce qui va m'arriver ! » Soufflant contre sa peau chaude, je laisse un silence nous engloutir. Je sens son sang pulser contre ma bouche et au bout d'un instant, je secoue ma tête. Le coeur battant à vive allure, je crois qu'il a perdu la raison, et ce, définitivement. Le chaton se met à gigoter entre sa main frêle, miaulant un peu, mais tout juste. Seul problème est que le couloir est grand, et l'écho est possible à entendre. Soufflant alors, désespéré, c'est un soupir qui me pousse à faire ce que je fais. J'attrape à nouveau sa main libre, l'amenant dans notre chambre. L'immense porte se referme derrière moi, et Soy, fier de sa trouvaille pose le petit animal au sol. Assis sur un quelconque coussin, à mon tour, je me pose à ses côtés. « Tu ne devrais pas faire ça, mère n'approuverait pas, c'est dangereux. » Mon frère roule des yeux, fixant avec intensité le petit être qui se met à gambader le long du lit. S'il était seulement des légendes qu'elle peut nous raconter, malheureusement, les punitions peuvent être présentes. Et pour tout dire, nous redoutons plus le jour où elle hurlera, que de sortir de la maison le coeur en fête. Une relation basée sur la peur ? Mais, aussi sur l'amour indomptable d'une mère pour ses deux garçons. « Y'a rien dehors. Tu sais, c'est pas la première fois que j'sors en cachette, et, c'est vachement plus beau dehors que dedans. Y'a pas tout ce blanc, pas tout ça, puis tu peux trouver des trucs chouettes. Il est pas beau mon chat ? » « Là n'est pas la question, et si un jour tu ne rentre plus hein ? Moi je ferais quoi sans toi ? » Maintenant que je suis au courant, rien ne sera plus pareil. Quand il ne sera plus dans mon horizon, j'imaginerais bien des choses, et perdre Soy serait catastrophique, destructeur. Il le sait autant que moi, ce n'est que de l'inquiétude. Qu'importe qu'il revienne le visage boueux, les vêtements en lambeaux, il en est de sa vie. Son attention se porte alors sur moi, et sa seule réaction est d'ébouriffer ma tignasse. « J'suis pas bête non plus, je sais me défendre aussi ! » Peu convaincu, je regarde le chat se lover contre sa jambe, ronronnant. « Tu parles, t'es pas plus gros qu'une brindille ! » « Pardon ? Tu t'es déjà regardé Saz ? Même un rat te battrait ! » Je fronce les sourcils, outré par ses paroles. Nous sommes similaires, en bien des points. Je ne suis pas fort, comme il est faible, je suis lâche comme il n'est pas courageux face à mère. Deux paires d'yeux qui s'affrontent, je le sens passer sa main sur son visage, enlever un peu de ce qu'il peut avoir et tout à coup me l'écraser sur le front. « AAAAH SOY. JE VAIS TE - » Ricanement d'un gamin ô combien content de son coup, il ressemble à un enfant des rues. J'ai tout juste le temps de dire ouf que le voilà déjà debout à détaler comme un lapin. Ce n'est qu'une course dans cette grande maison, une occupation comme une autre. Trois lettres seulement.

soy et saz,
tout deux 12 ans


« Tu dois juste sauter, j'te jure que c'est pas haut ! » Qu'il dit le bougre de Soy ! Je regarde la hauteur, je ne sais combien de mètres me séparent du sol, mais j'ai peur, j'ai la boule à l'estomac. Première fois que j'ose désobéir à mère, et pour tout dire, si d'une certaine façon, je suis heureux, cette première épreuve me parait la plus difficile. Je fronce les sourcils, grommelant quelques injures entre mes dents. J'inspire alors, en ajoutant, l'air de rien. « Mais j'ai même pas peur, j'me concentre, c'est tout ! » Son rire me rappelle plus le gloussement des filles que nous pouvons parfois voir à la maison. Elles sont stupides, oui, c'est un fait. Je roule des yeux, la lune est bien haute ce soir. La nuit, ah quelle idée de sortir la nuit ! Mais, Soy m'a dit que ça ne sera que pour quelques heures, histoire de me montrer ses lieux préférés. Mère ne se doutera de rien, et ce sera mieux ainsi. Je lui fais confiance, et c'est à cause de cela que je me retrouve bien vite les mains dans l'herbe à papillonner des yeux. Fier de moi, Soy m'attrape la main et se met à courir. Je ne sais pas réellement comment, et où nous nous dirigeons, mais petit à petit, l'air change. Devenant un peu lourd, un peu désopilant même, il m'arrache une méchante grimace au fur et à mesure que nous avançons. Il faut croire que c'est son univers, pas le mien. Malgré tout, je suis étonné de ne pas voir quelconque bête des marécages. Mon coeur claque doucement contre ma poitrine, je suis heureux, vraiment, même si nous nous perdons un peu, je suis content. Alors, durant des années mère aurait menti sur bien des choses ? Je ne vois pas d'yeux rouges dans les ruelles, ni de rat aussi gros qu'un vase, ou même un mort revenu à la vie. Le reflet qu'apporte la nuit, donne un goût sinistre à cette escapade, malgré tout, Soy est là, il ne peut rien m'arriver. Nous descendons des marches, nous voyons des lumières qui émanent de maisons bien plus petites que la notre. Quelques animaux inoffensifs, des chats des rues, d'ailleurs, je crois en avoir vue une avec ses petits. Pinçant ma lèvre inférieure, je vois un homme tituber au loin, sous l'emprise de l'alcool je suppose, en tout cas, il parait guilleret, il chante ! Ah ça oui qu'il chante, j'en rirais presque. Soy me fait un signe que je dois me taire. Les enfants la nuit, ce n'est pas bon. « Tu peux attendre ici quelques minutes ? » Mes deux prunelles s'écarquillent, serrant sa main je fronce les sourcils. « Tu vas où ? » Un large sourire dont lui seul connait le secret et il murmure tout en se débarrassant de mon emprise. « Vérifier quelque chose, ça durera pas longtemps. » Je n'ai d'autre choix que de le laisse disparaitre dans la pénombre. Sauf que je sais qu'il prendra son temps et comme occupation, je reste cloué contre le mur à me triturer nerveusement les doigts. J'entends des bruits, j'entends des sons, je ne les aime pas, je ne les connais pas. Quelque chose s'écroule, et je vois seulement un chat noir passer face à moi, bondissant sur tout ce qu'il trouve. Plus les secondes passent, plus je commence à avoir peur. Quand on ne connait pas le noir, quand on ne sait pas ce qui peut s'y cacher, l'horreur se décuple. Dépêche-toi, s'il te plaît. Pinçant ma lèvre inférieure, je sursaute à l'entente de bruits de pas. Ce n'est qu'un type plus loin, la chevelure dorée, mais, les yeux couverts de charbons, sa peau est boueuse et il me dévisage. Je n'ose rien dire, fixant seulement mes bottes. Il passe son chemin, hein ? Oh, ça non. Au contraire, il reste face à moi en haussant ses deux sourcils. Il pue, il pue la mort. « C'est qu't'es un p'tit richard gamin. R'garde moi cette tenue toute soyeuse. Tu veux pas m'la donner ? » Serrant mes poings par automatisme, je déglutis difficilement. Son haleine est étrange, à un point tel que ma tête se tourne, jusqu'à ce que ma joue frôle le mur. « Elle, elle est trop petite pour vous. » Inspirant un long moment, je n'ose à défier son regard. Seul son rire résonne dans cette petite rue aux couleurs grisâtres. « Tu t'moques de moi p'tit, c'est ça ? Hein ? Mais, on rigole pas d'Lorek comme ça. Alors tu vas m'donner c'que tu as en poche, sinon j'te jure que tu vas l'regretter. » Sous l'emprise de la panique, j'attrape ce que j'ai sous la main, et ceci se veut malheureusement, beaucoup trop maigre. Une pierre qui s'écrase sur sa figure, le dit Lorek recule alors que je prends la poudre d'escampette. Le long des murs, le long des pierres qui me hurlent de courir, encore, plus vite. J'entends ses plaintes au loin, mon souffle se coupe, je ne respire plus, mais mes jambes continuent d'avancer. Ais-je eu le temps de faire seulement quelques mètres, que sa main grasse agrippe mes cheveux pour me tirer avec violence en arrière. Un gémissement plaintif, je me retrouve plaqué sur le sol, dans l'eau. « T'aurais pas dû, ah ça non qu't'aurais pas dû. » Assis sur mon corps, je ne peux plus bouger, et ce n'est pas faute d'essayer. Ma pauvre horloge s'emballe, explose contre mon torse. Alors qu'il fouille pour chercher un objet, le reflet des étoiles contre cette lame affutée. Mes yeux s'écarquillent, je veux hurler. Oui, je le désire au plus profond de mon corps. Ma gorge reste muette, aucun son ne s'échappe, ne veut hurler à l'aide. De toute manière, qui pourrait m'entendre ? Je jette mon attention au bout de la rue, il n'est pas là. Soy, où es-tu ? J'essaie de me débattre du mieux que je peux, son rire dégoutant me traverse les tympans. Et puis, tout se déroule bien trop vite à mon goût. Le couteau, mon visage, mes joues, l'amertume du sang dégoulinant le long de ma trachée, les larmes. Tétanisé, paralysé, je sens ma force me lâcher. Toujours plus haut, toujours plus flou. Ses mains se glissent sous mes vêtements pour y chercher quelque chose, une bourse, un objet. Il arrache le collier que que j'ai autour du cou, et en se redressant, je n'entends que le bruit d'un crachat lancé à côté de mon visage ensanglanté. Crier ne sert plus à rien, hurler m'est inutile. Juste mes yeux pour pleurer. Alors, est-ce que je vais mourir de cette façon ? Les yeux rivés sur un ciel sans nuages ? Au bout du compte, je ne le sais guère. Je sens cette eau sécher sur mes deux joues, mais cette chaleur présente par le sang qui souille tout mon corps, dégoulinant le long de mon visage, long de mes épaules pour s'abattre sur des morceaux de terre. Je ne sais combien de temps j'ai attendu dans cette ruelle, une éternité à en jurer. Je me souviens juste d'une voix familière avant d'être tombé dans les ténèbres. « SAZ ! »

saz
26 ans


Tourne ta tête, tourne ton visage, ose affronter ce que tu ne veux regarder. Je sais que tu ne veux pas m'entendre, ni même m'écouter. Ta conscience au plus profond de ton corps, de ton âme et de ton crâne. Je résonne, je chante, je hurle, pour que pour une fois, tu daignes jeter un oeil sur ce que tu évites. Arrête de fermer les yeux, arrête de te dire que tout va bien. Rien ne va, et tu le sais. Tu as mal, pas extérieurement, mais intérieurement. Tes idées se consument, ton frère Soy tu ne le vois plus de la même façon, et de toute manière, que peux-tu faire de plus ? Tu penses que c'est de sa faute, c'est ainsi. Tu ne peux pas voir les choses autrement. Et s'il n'était pas allé ailleurs, et si ceci, et si cela. Avec des élucubrations, tu changerais tout ton univers, mais tu ne le peux. Alors, Saz, il faut m'écouter, franchir le pas et arrêter de glisser tes doigts sur ta marque à vie. Tu es dévoré, bouffé par la vie. L'univers parait plus effrayant que tes rêves étant plus petit, si au départ tu ne voulais plus sortir, tu es resté durant des années à fixer un point invisible sur le mur, le temps a tourné, a changé. Tu recommences à sortir, un peu, juste ce qu'il faut, essayant de te camoufler derrière une écharpe à la couleur des corbeaux, couleur de la mort, de la peine. Tu ne peux continuer en restant dans une pièce aux reflets de la lune, tu ne peux plus regarder la nuit sans y penser. Envie de vomir, envie de dégobiller. Tu as maigris, tu t'es affaiblis, ta mère d'ailleurs croyait que tu étais malade, elle était aux petits soins, mais pas assez pour arrêter tes cauchemars. Arrête de te voiler la face, ce miroir qui n'attends qu'une chose, refléter qui tu es. Mais, c'est vrai, tu ne sais même plus ton prénom. Tu crois être Saz, oui, El'Lufita d'ailleurs, ce nom de famille assez réputé. Mais, l'es-tu réellement au point de ne pas en douter ? Tu ne sais plus, tu ne sais pas, et c'est pourquoi tu restes planté là. Il faut m'écouter, répéter mes mots. Fixer avec intensité cette écharpe ne fera disparaitre ta rage, ta peur, tes maux. Tu es déjà effrayé quand le soleil se couche, seras-tu capable d'affronter ton propre démon, ton propre regard, tes cicatrices ? « J'veux pas. » Si tu dois, et tu m'écouteras. Tu es déjà là, face à ce reflet sombre, tu ressembles à un animal qui veut fuir, apeuré par sa personne. Tu dois l'affronter, un couteau à la main et transpercer cette coquille qui a fini par te tuer, ne faire de tes os des cendres humides et inutiles.Tu files au vent, tu disparais comme bon te semble. Tu souffres après tout, tu ne veux plus, tu as peur du danger qui rôde et souvent, quand tu sens quelqu'un te frôle, ton coeur se transforme en une bouillie rougeâtre qui te donne la nausée. Oui, c'est ça, qui t'fait exister, qui te permets de rester debout. Tu vois le monde, tu as perdu toute foi en l'humanité, mais tu sais que tu es là pour quelque chose. Pour quoi ? T'en sais rien, de toute manière, la réponse s'imposera seulement à ta mort. Tu pourrais te jeter du haut de ta fenêtre, il en sera fini de tes tourments, de tes soupirs fades. Oui, mais il te manque de la vaillance, tu n'es pas assez égoïste pour t'y résigner. Juste écouter le roucoulement répétitifs des gargouilles rieuses. Chut, cessez de respirer, il va l'enlever.

Mes mains se posent, mes mains tremblent, elles hurlent à l'agonie. Ne m'écoutant, ne m'entendant, autour de moi, des ombres qui dansent à l'infini, une ronde d'enfants qui ne cessera pas avant que j'ose à regarder la vérité en face. Celle qui fait mal, la castratrice. Mon souffle s'arrête, mon coeur explose contre mes tempes, mon sang tourne, fait l'effet d'un volcan en éruption. L'explosion ne saurait tarder. Mains pâles, livides, digne d'un macchabée en décomposition, le noir qui fait ce contraste si troublant. Un, deux, trois. Combien d'années sans avoir vu ce visage ? Il a grandit, il a vieillit, mais surtout, ce résultat, cette couture fragile à laquelle j'ai pu avoir droit. Saz, ça ne te partira jamais. C'est à vie, c'est voulu, et il faut croire que cela m'a totalement vaincu. C'est insensé, maintenant que le rideau est baissé, mes yeux sont fermés. Le noir, encore, à nouveau. Je sens son haleine imbibée d'alcool, ce charbon dispatché en petites doses sur sa peau. Une main, une seule. Mes muscles se crispent, et sans trop comprendre mon geste, mes prunelles se sont ouvertes. Voyant deux traces rouges, tracées le long de mon visage, presque jusqu'au yeux. Elles se voient, elles sont visibles. Comme ce jour, elles coulent, dégoulinent sur mes joues. Ma main s'écrase sur le miroir. Jamais plus, jamais plus je ne veux le revoir. Mes doigts touchés, frigorifiés. C'est un monstre, c'est quelque chose de brisé, de cassé.
Mais, tu es fendu et ce visage, c'est le tient.




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Dernière édition par Saz El'Lufita le Ven 1 Mar - 13:51, édité 23 fois
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Ariel Oleander

Ariel Oleander

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 19:02

ARIEL LA PETITE SIRÈNE AU MASCULIN NE TE REMERCIERA JAMAIS DE POSER TES BAGAGES ICI :fire: non parce que azkjdkjqhfqk quoi, toi, MAG, ce gif, ce morceau, toi, ce tout, moi je meurs, tu sais ? Et je meurs encore plus parce que voilà. Tu sais déjà que je t'aime, mais je te le re-dis encore, et une fois de plus encore :*-*: je t'aime, et j'ai rudement hâte de voir ce que tu vas faire du potitlutin :**:
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Arthfael El'Tiri

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 19:07

AAAAAAAAAAAH TOI. RANAFOUTRE ON FERA DES BABYS MI-POISSONS MI-LUTINS ET ILS SERONT TROP COOLS. :frfr: :puppy: :han: Je t'aime aussi jeune rousse, puis bah écoute, J’ESPÈRE NE POINT TE DÉCEVOIR - et j'te gnugnut. :ahah: :rainbow:
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Thaïs Liriez

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 19:09

BIENVENIIIDOOOO ♥️ ♥️
king j'espère que tu te plairas dans notre petite secte (allez, n'aie pas peur, viens....MWAHAHAAA). Enjoy, et si t'as la moindre questions, on est là pour ça (sinon, autant le dire, on ne sert à rien 8D)

:rainbow:
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Ariel Oleander

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 19:17

Owi, ce sera les plus beaux babys du monde un peu :*-*: des lutins avec des écailles à paillettes, moi je dis oui et re-re-oui ! Et puis gnugnute moi autant que tu veux, je guette ta fiche, et comme toujours tu vas me faire rêver, je le sais :puppy:
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Arthfael El'Tiri

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 19:19

ciah, MERCI DEMOISELLE. :puppy: Contente de rejoindre votre petite secte, c'est quand le prochain sacrifice ? :fire: Y'a pas de souçaï, j'hésiterais pas à vous harceler ! :luv:
ariel, ah mais grave, des rainbows partout. Fiouhlala, si c'est pas de l'avenir ça. :*-*: Aaaaah tu vas me filer un coup de stresse là, je vais m'y mettre à fond les ballons alors ! woof
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Ariel Oleander

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 19:30

Des rainbows, des licornes et des paillettes, et Bersinar n'en sera que plus parfaite :*-*: (tas vu, je fais des rimes pour toi own ). Stress ou pas, tu vas tout gérer, ma plume, et akndsjnkspfouet j'aurais l'air bien bête si tu finis ta fiche trop vite :frfr:
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Thaïs Liriez

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 19:33

(sachant que normalement, c'est la licorne qui ch*e l'arc-en-ciel)

ariel on ne dira évidemment JAMAIS que la tienne n'est pas encore terminé king i'm the queen right now
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Arthfael El'Tiri

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyJeu 28 Fév - 22:53

ariel, on est d'accord ! I love you JNHZAIUNHZUAH. Ouais enfin tout n'est pas joué ! :*-*:
ciah, HAHA, je plussoie, you are the queen. :ahah:
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Ariel Oleander

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyVen 1 Mar - 13:36


Félicitations
Te voilà maintenant validé !
Boudiou ta fiche, bordelou j'en perds mes mots autant que mon latin :cute: Voilà, j'ai l'air bien bête maintenant, parce que Saz est juste trop génial, et que moi à côté, je suis juste alkjskdk quoi :*-*:
je te valide avec un énormissime gigargantuesque plaisir, parce que voir une première fiche terminée comme ça, ça me réchauffe le coeur. Bref, trêve de compliments en tout genre, juste bienvenue à Bersinar, tu es parfaite, Saz est parfait, et j'ai hâte de rp avec lui aussi :**:

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Arthfael El'Tiri

Arthfael El'Tiri

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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) EmptyVen 1 Mar - 13:37

MOW ma chouette. :puppy:
J'suis contente alours. I love you
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MessageSujet: Re: l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz)   l'obscure crapulerie du coeur humain semblait ne pas avoir de limites. (saz) Empty

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